Sitinsitu est un projet qui utilise les outils du web à des fins spectaculaires, pour la création de performances.

Intention/projet

 

·       Projet initial :

·       Bref rappel des pratiques antérieures, qui se sont succédées au fil de ma pratique.

Dessins, peinture, combine-painting, installations, photocopies, dessins d’animations à base de photocopie+son, film super 8 expérimentaux+sons.

                                              

 

·       Évolution du projet :

·        

·       Il était évident en partant de mes pratiques antérieures qu’on peut qualifier de techniques mixtes, instaurées dans une relation entre la matrice l’œuvre et les moyens de se reproduire sous diverses formes, qu’il manquait le moyen de tisser des liens plus forts, pour

Mettre en exergue, les principes de déplacements d’un support, d’un registre à un autre.

L’ordinateur, l’art numérique, semblait pouvoir offrir des solutions.

 

Un cinema à barcelone / sept 1998:

 

 

Voir texte de Philippe PIGUET :le dessin autrement.


« A propos  de « dessin », force est d’observer que l’habitude est d’en parler au singulier. Il n’est pourtant guère d’autres pratiques artistiques qui ne se déclinent pas sous les aspects les plus variés, qui n’investissent les modalités plastiques les plus imprévisibles, qui en appellent à toutes les techniques les plus traditionnelles et les plus innovantes qui soient. Comment se fait-il donc que « le » dessin s’énonce ainsi dans une telle singularité alors qu’il est par excellence le lieu privilégié de toutes les expériences, bref de tous les possibles ?

La réponse tient éminemment à ce qui le fonde. Dans son étymologie même-celle de dessein, le mot renvoie à l’idée d’une destination, c’est-à-dire d’un projet. La langue prête en effet à ce mot l’idée que l’on forme de réaliser quelque chose. C’est-à-dire qu’il peut s’appliquer à toutes sortes de formulations.

Le concept de dessin tel qu’il est appréhendé dans le domaine de la création artistique-signale la mise en forme d’une idée ;Il participe à fonder toute œuvre d’art , d’une intention et d’une projection.

Le dessin s’impose donc au regard comme le lieu même ou la pensée se précipite, au sens quasi alchimique du mot, dans tous les cas ou elle se matérialise dans une sorte de raccourci, d’une production du sens qui informe l’idée. En cela, le dessin est consubstantiel à toute démarche de création. Il la précède, elle en procède. Parce que le dessin occupe une place fondatrice, il est en quelque sorte le signe précurseur de civilisation de l’œuvre, véritable lieu commun, il est à même de se constituer des ingrédients les plus divers que les artistes emploient à la mise en forme de leurs pensées.

Plus qu’un autre, le dessin est un incroyable territoire de liberté, celui d’une exécution effectuée sans embarras et qui permet à l’artiste toutes les aventures.

Comme pensée en acte, il en suit les va-et-vient, joue de ses hésitations, compose avec ses errances, voire ses erreurs, se nourrit de ses revirements, anticipe sur ses prospections.

Le formidable éclatement des pratiques artistiques dont l’art contemporain est l’objet depuis une vingtaine d’années, a grandement contribué à augmenter le rapport primordial des artistes au dessin. En effet, la multiplication des modalités et des protocoles qu’ils ont nouvellement initiés, la richesse des inventions plastiques qu’ils ont nouvellement initiés, l’ont enrichi de toutes sortes de pistes jusqu’alors inconnues. Il est donc juste aujourd’hui de penser « le dessin autrement », comme cela est ici proposé.

Sans rien avoir perdu ni de son statut, ni de sa nature, sans rien avoir abandonné de ce qui l’a déterminé au cours de l’histoire tant au regard d’une fonction que d’une technique  dessin dont on pourrait dire qu’il est en quelque sorte l’enregistrement de la voix haute de la pensée s’est donné les moyens d’investigations autres, longtemps cantonné à l’émergence d’une simple figure sur un support de papier dans cette qualité finalement réductrice d’ébauche, d’esquisse ou de croquis, longtemps tenu en deçà de l’aboutissement, sinon de l’accomplissement formel d’une pensée, il a conquis de nouveaux médias, Comme cela fut par le passé avec la peinture, puis avec la sculpture.


Le dessin n’est plus ce qu’il était. Il y a belle lurette en effet qu’il n’est plus simplement l’affaire d’un support et d’un stylet, celle d’un contour ou d’un modelé, qu’il ne fait plus seulement signe mais qu’il acte une présence dans cette façon d’émerger des matériaux eux-même, De leur confrontation,de leur croisement.

Cependant, qu’il soit tour à  tour ou simultanément projet et concept, processus, généalogie, idéogramme, réflexion sur la           notion de limite, moyen mnémotechnique, manière de s’approprier une image, manifestation pulsionnelle, voire vecteur à la création d’entreprise, le dessin procède toujours de l’institution d’une sémiotique dont la multiplication des signifiants compose un langage propre.

Mais, pour ce que l’art contemporain des dernières années en appelle volontiers a l’hybride et au métissage, l’adoption par le dessin des médias et des pratiques par lesquels il s’informe aujourd’hui lui offre les conditions d’un élargissement et d’une résistance. S’il fut un temps où l’osmose réussie entre couleur et dessin ait instruit les termes d’une esthétique gestuelle dont la fortune critique perdure encore de nos jours, s’il en fut un autre ou la sculpture s’est faite écriture en s’inscrivant dans l’espace, la photographie et la vidéo ont instruit le dessin depuis quelques années à l’ordre d’une image latente et subtile dans l’écart révélé entre une apparition et une disparition.

De même celui-ci n’est-il pas resté insensible à l’avènement des technologies nouvelles. Si elle lui confère une qualité qui ne tient plus compte d’un développement continu mais pixélisé, l’accumulation des informations dont il se fait l’enregistreur n’en bride pas moins la pensée qui le sous-tend. Une pensée dont il est par ailleurs, et paradoxalement, à même de retrouver le fil tissé, selon le vieux principe du canevas et de la répétition du motif, tant il est vérifié que le dessin contemporain est définitivement divers.

Du tracé à la trame, de la réserve à l’accumulation, de l’organique au construit, de la feuille au mur, le dessin n’en finit pas d’occuper l’espace. Comme la pensée, il est fondamentalement extensible, capable d’excursions et d’intrusions en tout genre.

Parce qu’il siège au cœur même du principe créatif, il n’a pas de lieu spécifique, toujours prompt à prendre la forme adéquate à la transcription la plus fidèle qui soit de l’idée de l’artiste. Le dessin, donc, ne peut jamais être qu’autrement.

S’il s’incarne, il n’en demeure pas moins utopique au sens le plus fort du mot, d’autant qu’il est toujours par nature entre une émergence et un achèvement. »

Philippe PIGUET

  ©AP./FILM super8
L’ordinateur :

Des solutions pour…

Introduire des interactions dynamiques, dans la gestion de films et autres sources, comme on peut le faire avec des instruments de musiques électroniques.

 

Réf /ELECTRO-HAPPENING  - RENNES 2001

 

VJEY :bien loin d’être naïf, je me situe dans l’ère du temps, ou la musique,

Du moins commerciale ne semble pouvoir se passer de l’image.

·        

·       Performance-multimédia :

·        

·      

 

Une relation du corps à la machine envisagée comme prolongement,

Comme extension, n’excluant pas des notions du type virtuosité, sensualité…

 

Des pages HTML conçues comme des tableaux de bord numériques,

Destinés à être appelés, et joués, le temps d’une performance.

Littéralement des SITINSITU ou des sites à jouer INSITU.

 

.

Performance, jeux, jouer : ces modes sont à convoquer au sein de la performance, aussi bien sous l’occurrence du jeu,c’est-à-dire d’un score que l’on doit atteindre, que sous l’occurrence d’un instrument à performer.

 


SITINSITU :La mise en place d’un paradoxe, celui de vouloir réintroduire le WEB, espace non géographiquement situable, dans un espace physique, à des fins spectaculaires

 

 

L’art numérique est  de l’ordre de la performance. Il n’existe jamais autant que lorsqu’il est actualisé, dans l’instant, on peut le rattacher dans ce sens aux arts de la scène,et à leur éphèmérité.

 

 


Champs d’applications :

 

De la performance, à sa mise en relation au spectacle vivant.

 

 

     

 

 

 

24-28 août et oct 2002. Début de répétition au Cube à ISSY les MOULINEAUX et  approche d’une mise en place d’intégration d’une écriture multimédia pour la danse contemporaine.

« Mon logiciel assemblage s’est avéré être un excellent outil de simulation. »

C’est sous le mode de l’assemblage que j’envisage mon travail, une écriture plasticienne.

                                                                                                                     

 

Performance en préparation.

 

 Je prépare une performance, en tachant d’établir

Une relation adéquate, entre le son, l’image, et le WEB, et leur gestion en temps réel :

http://ssuubb.free.fr/sucre.html

Une approche formelle en liaison au jeu de l’interface :

mise en abime et redoublement de l’espace de production des images dans l’espace physique,

Apparition disparition, recouvrement,  redoublement du son par l’image.

 

Ce qui m’intéresse, dans le traitement de mes sources, c’est cet état de l’image, du film, du tout pixéllisé, entre une émergence, une résolution et une dissolution.

C’est cette page HTML qui apparaît sous un empilement de films qui oscille littéralement entre émergence et dissolution.

C’est encore la tentative d’une écriture de l'image suspense , de l'image en suspens .

 

 

DU MONTAGE TEMPS REEL, pour des scénographies multimédias appliquées au champ du spectacle.

Il s’agit de reprendre à la sortie, le montage-temps réel des tableaux animés

Et ainsi fixer les écritures et l’approche scénique du dispositif employé.

D’un outil de simulation, «  souplesse de gestion des documents, et excellent réponse-temps réel (des touches sensitives) », il devient ce qui transparaît a un public non averti un logiciel de montage.

 

Relation de l’interface à la création de documents et au projet filmique.

            Des films courts , des films loops destinés a être mixés et organisés en tableaux sonores animés, en mise en scène dynamique et variée, évoquant aussi bien, dans des jeux de questions réponses, le cinéma, que la peinture animée,ou l’écriture WEB.

 

La mise en  forme des préoccupations esthétiques et plastiques, les contenus véhiculés et leur traitement sont redoublés et mis en abime lors de la performance dans des espaces écrans.

 

            « Le retournement du travail sur lui-même :j’aime bien l’idée de faire des films pour les déconstruire en image par image, pour les animer de nouveau mais en instaurant un nouveau défilement. 

 

 

LE SON est l’élément privilégié de découpage de la performance.

Il structure le set en tableau sonore qui emmènera dans un second temps la conception, et la constitution de banques d’images, et de pages HTML.

Cette écriture recoupe, les principes de grilles d’improvisations du jazz.

Le traitement par couches du son, son filtrage en temps réel, donne des indications très prégnantes pour l’écriture de la partie image.

Plutôt une image interactive , une   image jouée , des films non seulement projetés sur un écran, mais littéralement dessinés, et mis en scène dans des modulations d’assemblages producteurs de sens.

                                   

La relation au spectateur :

 

Dans un premier temps, l’artiste se situe, à distance, devant ses machines, mais il pourra aussi se déplacer, avec son instrument-clavier numérique, comme pourrait le faire un guitariste, ou un accordéoniste. 

Mise en relation historique du projet/

·        

·       -de la nature pérenne, de l’art numérique :

·        

Imaginons une œuvre éphémère, mais paradoxalement pérenne, car éternellement réactualisable en temps réel.

Pérenne se dit en latin, d’une source qui n’arrête pas de s’écouler. AP :fev2001

                                    Un retour sur des pratiques que j’ai pu croisées, et qui me paraissent fondatrices de mes activités présentes.(199 4_1 999)°

 

                                                Le multiple-la photocopieuse.

                                    1997 :Approche pédagogique.

 

                        Un texte objet

 

            Ce sont là des ready-mades d’un style particulier car ce qu’ils exposent est un ensemble de fonctions prêtes à se mettre en marche plutôt qu’un objet isolé.

 

                        L’un comme multiple.

 

            L’œuvre est une matrice logique, la reproductibilité lui est consubstantielle (sinon elle ne serait pas matrice), elle est donc capable de se réaliser sous diverses formes, et son unicité tient à la multiplicité de ses possibles à paraître.

 

Référence . DUCHAMP étant donne (la notice)

                        WAHROL :la vie du multiple

Support-surface :le processus, le protocole, l’action, le geste semble sinon remplacer totalement le résultat, l’œuvre, du moins s’y intégrer.

 

Méthode formelle accompagnée d’une description des matériaux utilisés et de leur coût ou de l’exhibition des instruments ou encore de la notification des opérations ayant présidé a la construction de l’objet :

Addition, répétition, accroissement, rétraction, froissage, lacération,

Réduction, agrandissement, mixage.

 

            Les speechs actes :

 

Prendre en charge le rôle des verbes d’action (les performatifs)

Par quoi s’annonce le travail.

Un pragmatisme qui comprend  les choses à partir de leurs actions.

 

 

1995-1997 :

Résidence à Marseille :durée 6 mois

 

Une œuvre définie comme un système dynamique complexe, ’ un champ chaotique »

 

Une méta linguistique échappant d’une certaine manière, à la dynamique signe-signifié, qui se produit à l’intérieur de l’œuvre, et non pas issue d’un impératif catégorique imposé de l’extérieur.

 

Dès que cette écriture se met à jouer, elle entre en résonance, une résonance dont la complexité s’auto-amplifie.

 

                        Video-cinéma-peinture.

 

Des jeux de caches et de décadrages qui font du tableau, le lieu d’un mystère, d’une narration ininterrompue et suspendue.

 

Une méta-ironie,un jeu de motifs cachés,d’anagrammes et de dessein d’ensemble,un bazar underground,des amas lumineux de données ou peut être d’hallucinations dans un temps et un espace où l’on peut exister pour le pur plaisir du je créatif.

 

Des réalisations combinant les supports filmiques et vidéos qu’on peut qualifier de bandes-annonces de  films tracts, de fictions sur un mode burlesque, de tragédies anatomiques, d’auto-filmage.

 

Des pseudo mises en scène empruntant à l’univers du spectacle et de la marchandise, ses mises en abime dérisoire dans un jeu de caches et d’incrustations.

 

Un cinéma abstrait touchant de près à la nature éclatée, catastrophique et fondamentalement irreprésentable du tissu des évènements dans le monde contemporain.

 

Un régime pictographique de l’image de cinéma, une image signe, une image lettre.

 

Ce sont des images qui exigent leur prolifération, leur montage, pour produire du sens.

 

Une œuvre qui se présente plastiquement, narrative ment, ontologiquement, comme un monde en morceaux.

 

Sur les traces de WALTER BENJAMIN et d’une conscience Kaléidoscopique, d’une félicité rythmique, semblable à celle de dévider un écheveau savamment embrouillé :

Félicité dans laquelle réside le bonheur de toute productivité.

 

Walter benjamin (Marseille 1930/ 1931)

Local héros :exposition collective

 

        1994 : Rennes galerie art et essais :université de rennes2.

     Le coyote, bip-bip, une forme, un signe, un signal, un son.

     Le ratage, ou l'échec de la raison qui lui fait accéder,

Une autre dimension, celle d'une pensée, qui s'articule sur du différent  

   Comme son insaisissable présent.

 

       Des cartons issus d'un cartoon, détourage

        De l'œuvre ou de l'emballage, ou ce qu'il en reste.

Ce qu'il reste de l'œuvre, détourage

        De l'emballage, issue d'un cartoon de carton.

Le coyotte.Une symbolique qui est indissociable

        Du ratage.

    Un bricolage quotidien dans un univers urbain.

    Une tentative pour y tracer un décor, un itinéraire particulier.

    Un parcours de chez moi a l'atelier, culturel par essence,

Puisque, passant par les signes les plus reconnus de l'ordre

   social .    

     Ce parcours en dessine simultanément le lieu,  

      Défini du même coup comme LIEU COMMUN.

        L'ATELIER, L'OEUVRE

       Le lieu d'une configuration instantanée de position.

     TROIS FORMES SPATIALES SIMPLES. La ligne, l'intersection

        Des lignes et le point d'intersection.

    UNE PRESTATION ECONOMIQUE OU RITUELLE.

     UNE BANLIEUE DE L'ART.

    L'installation définie comme un dialogue

        Silencieux avec un paysage texte.

UNE ESTHETIQUE DE COUPS.

 Une installation qui constitue LE TOUT comme son

        RESTE, CE RESTE QUI EST DEVENU ce que nous appelons LA CULTURE.

   Une intelligence du SUJET mal définie sinon

        Par des NEUTRES (avoir du flaire, du tact, du jugement, de l'instinct, etc...)qui

        oscillent entre les régimes de l'esthétique, du cognitif, dû

        Réflexe, comme si le SAVOIR FAIRE ne se réduisait

        À un principe insaisissable du savoir.

      Un thème logique de l'identité entre

        La circonférence et le point.

   Un modèle théorique de l'OCCASION.

   La coïncidence entre la CIRCONFERENCE indéfinie

        Des expériences et le moment ponctuel de leur récapitulation.

    LE MODE DE RAPPEL est conforme à celui de

        L'INSCRIPTION, dans l'ensemble ou elle se produit, elle n'est plus qu'un

        DETAIL de plus,

  UN GESTE, UN MOT, si ajusté qu'il retourne

        La situation.

      UN ART de la relation entre UN DETAIL CONCRET et

        Une conjoncture qui est ici, suggérée comme trace d'EVENEMENT

        Et là par la production d'une HARMONIE.

 

Quelques mots définissant les enjeux du travail.

 

Le refus du sujet et la confusion des genres, des doubles disparitions,

Des auto-filmages sous un mode burlesque, des ready to be mixe,une approche kaléidoscopique

 De la représentation, des paysages textes, le retournement du travail sur lui - même (voir texte dv),

Une pensée lacunaire se déployant par le moyen d'une récurrence quotidienne,

Un espace baroque de la répétition, des images génériques, des images chimériques,

Des enchaînements d’ateliers, des télescopages entre une réalité extérieure,

 Et une réalité reconstruite et redoublée dans des espaces écrans.

Un travail du côté de l’ontologie.

 

 

Des films toc :"trouble obsessionnel compulsif" voir développement texte.

Des films agissant autant comme source lumineuse, que comme production de récits, de fictions.

 

Dessins.

Une dialectique concrète des ressemblances tour à tour saisies au vol dans le hasard d’une altération de lobjet,puis fixées ,puis elle même altérées dans un mouvement qualifié de « destructions successives « :Une image authentique comme processus , comme image dialectique.

 

                        « rapport à l’écriture aux mots »

 

l’enfance n’a pas a être « retrouvée »,elle est seulement reconvoquée à titre de symptome, dans le présent de l’écriture adulte.

 

Cette dialectique des formes procède tout à la fois d’un écrasement des mots vers l’image et d’une construction ou d’un montage que les images même tirent souvent d’une exubérance des mots.

 

 


DANSE/

Le corps comme respectable, en contrepoint de l'idée de réceptacle.

Citation : Stéphane MALLARME.

Il s'agit de donner au danseur, le sentiment de générer son propre espace lumière et son, en temps réel.

 

Projet de création d'une chorégraphie se déroulant simultanément dans un espace

Physique et dans un espace écran.

Une chorégraphie dessinée, tirée du mouvement même du corps du danseur, venant

s'articuler, dans un jeu de questions-réponses, d'apparitions - disparitions,

À la matérialité du corps mis en scène.

 

Il s’agit de simuler des interactions entre le corps du danseur et la mise en scène de son espace plastique, de son espace mental.

 

AP :fev 2001

 

 

Le Cube août 2002  danse
 

·       Approche filmique :

·       Des tracés, des rayures, des lignes, des mouvements, a la surface de l’écran qui viennent sidérer le cadre et qui déçoivent toute immobilité maîtrisant du regard.

·       Des multi -projections, des installations qui loin d’être morcellements, diviseurs, sont au contraire multiplicateur d’agencement nouveau.

·        

·       Un écart conçu comme<<sens perceptif>>et signification.

·       Les significations ne sont que des écarts définis, des horizons de sens-sensible intérieurs à<<l’être brut>>dit sauvage.

·       Un écart DUCHAMPIEN conçu comme opération de transfert et de métamorphose.

·       Une topologie, celle d’un<<voir à travers>>, celle des flux, de l’infra mince, et des jeux sur le langage, qui anticipe sur la nouvelle légèreté du virtuel.

·        

·       Un temps de la dis-jonction, et du dé-menbrement.

·        

·       WALTER BENJAMIN :l'aura authentique, la polysémie de l’ornement.

·            

·       La polysémie de l’ornement qui ne se laisse pas regarder de deux cotés distincts au moins :à savoir comme formation de surface, mais aussi comme configuration linéaire.

·       La pluspart du temps, les diverses formes, qui peuvent se grouper très différemment, autorisent

·       Une pluralité de configurations.

·       Laura authentique, une inclusion ornementale, dans le cercle ou la chose, l’être se trouve étroitement enserré comme dans un étui.

·        

Argumentum :“exposition, récit, sommaire, petit drame, histoire inventée“

Le climat ou le tempérament fait la force du ressort.

L’éducation ou les mœurs, le sens dans lesquels ce ressort est employé.

 

Dès qu’une figure est signe, elle ne tend plus à se rapprocher de la réalité, mais de la clarté comme signe.

 

On ne voit pas les passions, comme des incendies ou des jeux funèbres

Avec les yeux du corps, leur effets seuls sont visibles.

                                                                        Stendhal :histoire de la peinture en Italie.

                                   

                       


Ça m’intéressait de lui faire voir mon sexe, et comme je n’allais pas l’exhiber comme ca devant elle, j’avais besoin d’un peu de…Distance, pour prouver que, bien sur, nous étions des adultes civilisés, que tout cela se traitait sur le  papier .

                                                                                               

·        

·       Films super 8 mm.(MARSEILLE 1999)

·        

·             Le film est traité comme un objet, un support propre à des interventions graphiques, à des manipulations appartenant à l’univers du dessin, de la gravure, de la peinture.

·       J’utilise de la pellicule transparente, le film ayant perdu son émulsion, une sorte de degré zéro du cinéma faisant l’économie de la prise de vue.

·        

·       À l’immédiateté de la pellicule peinte, gravée, de l’action directe sur le médium, j’associe en alternance une mise à distance de l’image filmée par l’utilisation d’une pellicule en noir et blanc surexposé. Ces prises de vues de nature graphiques s’inscrivent dans l’espace de la ville.

·        

·       Ce sont des bribes, des échantillons pris ca et là, cultivant une ambiguïté quant à leur origine présente ou passée. Même si ces bouts de films ont été tournés par mes soins, ils font office dans cette conjugaison, d’objets trouvés, de films récupérés, de citations empruntées.

·        

·        

·       Ce rythme qui naît du travail purement graphique et de l’usage du noir et blanc, est enveloppé D’une musique originale, d’un son électronique,

·       Qui redonne une contemporanéité immédiate a ce film. Elle vient s’associer, se superposer, traduisant la même instantanéité que la pellicule gravée, mais ceci de manière technologique.

·        

·       Je procède par montages successifs, alliant à la pellicule, l’image numérique, avec par instants une sous-couche d’analogique. Cette bande est une proposition de mixe susceptible d’être enrichi et réactualisé ultérieurement dans d’autres dispositifs.

·        

·       AP mars 2000.

·        


Textes 1990-1992 :autour de la photocopieuse, et du dessin.

 

 

                        -Une boîte à “image“, une photocopieuse :

 

Une boite “à image“, un espace isolé par un cadre en bois ou quelque chose est donné à voir, traversé par de la lumière, réintroduit sur la surface de la feuille.

 

“QUADRO, CADRO“ signifie en italien et en espagnol :deux chose. Voir déf. dictionnaire.

-Car ce que l’on voit n’est jamais qu’une image ajoutée à la structure microscopique du papier photocopie.

-Un volume de type classique qui se présente comme spectacle de la peinture en filigrane, comme un cabinet d’amateur.

-C’est l’image d’une représentation ou la présence du volume est niée.

-On voit donc la mise en place d’une incohérence, d’une perte, d’autant plus que la photocopieuse aplatit, et simule l’espace de la peinture moderne.

-Une double mise en a abyme, travail de type classique traversé par la machine, il s’agirait d’identifier une pratique stable en reliant la sphère “de ce que le matériau réalise“et celle “ de ce a quoi il ressemble“.

 

P :1991

                       

·        

Mise en relation historique suite : très succintement.

RAYMOND ROUSSEL, qui annonce à son époque une écriture WEB, par anticipation.

 En effet , l’approche littéraire de raymond roussel au travers de sa pratique des << mots élus>>fait penser à des traitements de base de données.

·       Le collage, l’assemblage, de SCHWITTERS à RAUSCHENBERG,

·       PAUL VERILLO : les machines de visions.

·       Le cinéma expérimental. Voir texte sur ma pratique du film super 8 :

·       Monter-sampler :expo BEAUBOURG 1999.

·        

·       STEPHANE MALLARME : le corps comme respectable en contrepoint de l’idée de réceptacle.             voir texte sur la danse  

·       Du chamanisme au périphérique. ???

·       La techno-musique expérimentale.

·        

·       Spécificité des logiques du WEB DESIGN. 

·       Paroles d’internautes

·       Art rck :mars 2002

·        

·        

·             Nous sommes confrontés avec ces outils au mode de l’expérience et non à une interprétation, ou une retranscription linéaire et univoque, tel qu’on aurait pu le faire avec de la vidéo ou du film, une représentation d’un seul point de vue, et n’incluant pas la participation active du spectateur.

·       Ici le graphisme, et le son, sont intimement liés aux problématiques de navigation, ,d’ergonomie, d’apprentissage et de compréhension.

·       Nous sommes véritablement dans le champ de l’expérience et de l’expertise,

·       Car nous ne pouvons entièrement anticiper de la réception et de l’usage de ces nouveaux outils, et des liens et relations qu’ils tissent, soit, avec des internautes, soit avec un spectateur, dans le cas d’objets numériques mis en situation, ou en scène dans un espace physique.

·        

·       Le WEB :un espace paradoxal :une a-logique qui maintient les paradoxes, les contradictions.

·        

·       L’espace paradoxal WAHROLIEN :l’art et la science sont devenu des écrans.

·                                                                         Citation :          WAHROL


·        Enjeux :

Des champs artistiques ouverts :

Des pratiques évènementielles

       La musique, la danse,  l’expression plastique, la mise en scène, le WEB.

 

                  

       LE CUBE FIN AOUT 2002.premiers essais d’application pour la danse.

 

       J’ai pu ainsi vérifier, , que l’outil développé sous ma conduite. « assemblage »,  s’avère d’une gestion légère, «  grand public ».

      

Il est évident que l’appropriation de ces outils, par un danseur, demande diverses phases de découvertes, puis d’intégration réfléchie, pour que la technologie puisse intervenir en tant que vecteur artistique à part entière.

      

VJEY en ce sens s’est avéré comme un excellent outil de simulation en contrepoint de MAX et NATO.

Bien que conçu initialement pour la conception de performance, il peut très bien

s’adapter aux exigences du spectacle.

       C’est un outil modulable à divers titres, qui peut permettre a différents partenaires artistiques, des possibilités de changement et d’improvisation.

                  

La redéfinition des publics.

 

 De la Performance multimédia, au domaine du spectacle.

 

Des pratiques évènementielles, relationnelles, mixant des espaces traditionnellement cloisonnés :

« La scène, le web, la galerie, le musée, la boîte de nuit, le bar, les espaces urbains et publics, l’espace privé du loisir ».

 

 

Création d’interface web prêt à l’emploi, à destination d’un espace domestique :

Des spectacles ambiance télévideo---- projetés a domicile.

Les nouvelles technologies :

 

       Les nouvelles technologies induisent un art en redéfinition.

 

                   La souplesse des outils, permet,

 de multiples manipulations, et confrontations, de genres et registres appartenant a diverses disciplines.

Photo, films, musiques…

 

                   L’accès a d’innombrables sources d’informations, et de données personnelles ou collectives.

 

                  

 

L’instantanéité, et l’ubiquité, qui permettent d’envisager d’autres modes de communication entre artistes, ainsi que de nouvelles modalités de consommation artistique.

 

LE HOME-STUDIO :

Au travers d’une pratique autonome, cela m’a permis d’étudier les

Interfaces musicales, du type sampler, séquenceur, et de chercher un mode de traitement de l’image, proche de l’univers des musiques techno. « Dj -vjey »

 

 

 

 

    

            Acueil

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